Merci pour les offres!

Les quelques personnes sélectionnées voient maintenant cette page.


Je n'aime pas l'idée que ceci soit une compétition ou un jugement de ma part de vos qualités et expériences de traducteur/trice. Plusieurs d'entre vous sont hautements qualifiés et offriraient un travail remarquable. Seulement, je ne peux choisir qu'une personne. Alors, je m'excuse d'avance si le choix final ne s'arrête pas sur vous cette fois. Votre temps est très précieux et je vous remercie de le partager avec moi. Je prévois faire le choix dans la semaine du 14 décembre, et je comprends qu'il faudra au minimum un mois, voir deux, pour bien exécuter le travail. Personnellement, je suis disponible tous les jours pour répondre à vos questions sur le texte.

Quelques commentaires; je n'offre pas l'option de royalties sur la vente des livres. C'est déja une grande montagne administrative de gérer mes propres taxes et finances, alors y ajouter d'autres personnes est impossible. Je travaille avec un contrat signé sur lequel on s'entend pour protéger les droits d'auteurs, définir les tâches, les délais, la fréquence de rendue et des paiements. J'offre de mettre votre nom sur la page couverture du livre ainsi qu'à l'intérieur aux endroits appropriés.



Ceci est la couverture en cours. Elle n'est pas finalisée. Le titre est trop gros, on voit donc moins la balançoire. Votre nom en tant que traducteur/trice ainsi que le sous-titre, doivent être mis encore plus en valeur.


Quel est mon livre?


Patch Adams a écrit une introduction, et a aussi une entrevue dans le livre. Les deux sont à l'origine en anglais, donc nul besoin de traduire.

Le livre est écrit en trois sections  distinctes, (un peu comme le film "An angel at my table" de Jane Campion) et est divisé en 54 chapitres.
Section 1- Mon enfance et adolescence, la musique et les arts qui me sauvent la vie.
Section 2 - 8 ans en Europe: 4 ans à Amsterdam et 4 à Paris.
Section 3 - retour au Canada, voyage de clown humanitaire et Vipassana.

Les abus sexuel sont révélés au milieu de la 2ieme section car tout a été réprimé, ce qui garde l'intrigue du livre, et les grandes révélations se font à la fin du livre. Ma formation est artiste visuel, peinture, sculpture, dessin, installation et vidéos, diplômé en beaux-arts du Canada et de l'Europe, donc les descriptions visuelles sont très importantes. La lecture, la poésie et la philosophie jouent aussi un rôle majeur. Il y a beaucoup de références culturelles liées à la musique pop 70-80 (Pink Floyd, Supertramp...), la télévision (série américaine des années 1970) et des moments historiques (comme Berlin Est et la chute du mur)

Chaque chapitre est  composé de 1 à 5 pages, et est conçu avec un sujet, une idée à transmettre. Il se lit donc par parties. Il est écrit sous la forme "créative non-fiction"; 'un récit d'aventure qui se développe dans le temps et suit le principe du "Hero's Journey" de Joseph Cambell, avec une intrigue qui se résout à la fin du livre. Je l'ai écrit comme un film, très visuel, avec la notion de "Show don't tell". Le défi que je me suis donné est que ce livre soit passionant comme un roman. Il y a du drame, un peu de sexe, une poursuite en voiture, des révélations chocs, et tout cela est vrai, autobiographique. En même temps c'est un livre "pédagogique" pour outiller les personnes victime de violence. L'action est donc ralentie par moment pour donner des pistes de guérison, décrire des oeuvres d'arts et des expositions, et puis c'est un livre d'inspiration, où les voyages de clown humanitaire deviennent un succès après la noirceur. De plus, il y a quelques passages de Diary/journaux intîmes et de la poésie. Un autre aspect unique du livre est la  possibilité pour le lecteur de se rendre sur mon site pour écouter ou visionner les oeuvres mentionnées dans les pages: en voici l'exemple en cliquant ici:



LA FUITE

Le livre/film commence en plein milieu de l'action pour ensuite rentrer dans le flashback/ligne de temps:
Voici le premier chapitre, l'ouverture du récit, qui vous donne une idée du style d'écriture et pour tenter une première traduction: (300 mots)


La fuite

Rebondissant sur la selle de mon vélo, pédalant aussi vite que possible, je fuis d’une voie à l’autre sans tenir compte de la circulation en sens inverse. La poussière emplit mes poumons. Dans un passage souterrain abandonné où s’entrechoquent asphalte fissuré et terre battue, les colonnes grises défilent comme les dents cassées d’un vieux peigne gras. L’odeur fétide des centaines de tas d’excréments blanc et gris des pigeons rivalise avec la pourriture de leurs plumes et du
houblon de la brasserie locale.
« J’aimerais pouvoir m’envoler, j’aimerais pouvoir disparaître!»
Plus vite, plus vite!

Mon cœur s’emballe et menace d’éclater. Trop d’émotions, besoin de m’évader.

« Si je vais assez vite, je ne sentirai plus rien.»
Dépassant les lettres géantes rouges emblématiques de l’usine de farine Five Roses, j’atterris dans les rues du centre-ville de Montréal. À bout de souffle, je fouille dans mes poches. « Juste quelques pièces ! Je ne vaux rien, même pas une cenne. »

Je suis paralysé, déchiré entre mes désirs et mes peurs.
Au coin de la rue clignote le néon orangé d’une chaîne à restauration rapide : nourriture de réconfort bon marché. Je commande un hot-dog, un seul, m’assieds et le contemple tristement, en silence. Il goûte son emballage en carton.
« Seul, toujours seul, toujours seul», ces mots résonnent comme un glas annonçant le décès de mon âme.
« Est-ce que je peux y aller? Est-ce que je vais oser? Comment pourrais-je y arriver ? Pourquoi abandonner maintenant ?»
« J’ai travaillé si dur pour que mon rêve se réalise. Je suis sûr qu’ils ne vont pas m’aimer, qu’ils vont me détester, je ne vaux absolument rien!»
Ma vie se désintègre
Je le sens
Je suis en train de mourir.
Le désespoir m’enfonce dans le sol, comme le faisaient mes frères.




Voici une seconde partie d'un autre chapitre  (660 mots)




Les murs s’effondrent


Je profite de la relâche scolaire pour explorer les villes de Rotterdam, Haarlem et Groningen, admirant les vastes étendues de la campagne et la richesse artistique des Pays-Bas. Visitant la salle des tableaux d’un musée d’arts médiévaux, une déesse apparaît mystérieusement. Nos regards ne se croisent qu’un instant, mais cette enchanteresse au visage soyeux, cheveux dorés et taches de rousseur me jette un sort. Trop timide, je baisse les yeux et fixe les bols d’orfèvrerie. Elle disparaît. Je quitte les galeries laissant mon reflet dans la vitrine : « Était-ce un rêve ou la réalité? Cette damoiselle est-elle sortie d’une des toiles?»

Les semaines passent et, par magie, elle se rematérialise dans les couloirs de l’académie : Erika, une nouvelle étudiante avec un sourire ensorcelant, alors que j’entreprends ma troisième année. En sa présence mon cœur palpite, et son parfum m’enivre, littéralement. Qu’elle soit dans une autre pièce ou qu’elle arrive d’un couloir, je peux goûter sa présence avant même de la voir.
— Quel parfum portes-tu? il sent incroyablement bon.
— Aucun.
Mon corps est tellement en harmonie avec ses phéromones qu’il s’extasie de passion, comme dans le roman Le Parfum de Patrick Süskind : Grenouille, parfumeur qui crée une potion capable d’inspirer l’amour aux êtres humains. « Encore, encore !» Je suis ivre de son bouquet indicible et je la bois.
Sans que je m’y attende, un simple baiser échangé un vendredi après-midi dans mon atelier allume un intense brasier. Nos corps s’enflamment et pendant trois jours une passion sulfureuse fait glisser nos sexes dans un amour lascif. « Elle me veut, moi! Quelqu’un me désire vraiment et je n’ai rien à faire.» Pour une première fois, je ne me sens ni sale ni honteux: je suis désiré, beau et j’exprime librement mon amour.

Erika me révèle que ce sera bientôt son anniversaire de mariage avec son amour de jeunesse, me confiant par la même occasion que je suis son seul et unique « autre ». Ses paroles sont des caresses, mais comment peut-elle me désirer si elle est déjà si heureuse? « Peut-être, finalement, que je vaux quelque chose.» La seule façon que quelqu’un peut m’aimer.

Dimanche soir, nue tout comme moi sur notre tapis de braise orangé, Erika se doit de retourner dans le cadre d’où elle est sortie. Remettant ses ailes d’ange, elle dépose un dernier baiser sur mon oreille, un tison parfumé d’amour. « Quelqu’un m’aime, me désire, c’est trop merveilleux!» J’aimerais tant la suivre sur les nuages.

Les jours s’éternisent jusqu’à ce qu’une semaine s’écoule sans nouvelles d’elle. Enfin je la retrouve dans un café du marché Albert Cuyp pour un Appelgebak met slagroom, une tarte aux pommes servie sous une montagne de crème fouettée. Je palpite d’excitation et, encore plus important, je ressens assis à ses côtés quelque chose de nouveau: la sécurité. Je suis tellement en confiance qu’un sentiment jamais avoué remonte à la surface et lui révèle:
— Je me sens si seul.
J’ai fait une brèche dans ma digue, une vague d’émotions dont j’ignorais l’existence me submerge et déverse ses larmes.
— Guy, on ne pourra plus se voir.
C’est sa seule réponse.
« Je»
Je suis… sans voix.
J’entends ses paroles, ma tête comprend : « c’est logique, elle est mariée », mais le mur qui protégeait mon cœur vient de s’ébrécher et maintenant s’effondre violemment sur moi: une avalanche de briques rugueuses aux arêtes tranchantes meurtrissent au sang mon âme.
Comme s’évapore un parfum, Erika se volatilise. Elle n’est plus.
À cet instant même, à 650 kilomètres de mon cœur, le mur de Berlin-Est s’écroule et les feux d’artifice célèbrent la réunification de l’Allemagne. Tandis qu’ici, dans ce petit café d’Amsterdam, un mur s’écroule et je meurs en silence écrasé sous les décombres.
De retour à mon atelier, la douleur est insupportable. Seul, clandestin, sans téléphone ni sonnette, je n’ai que l’alcool pour oublier, et mon journal pour éponger le sang.


Avec ces 2 extraits je crois que vous obtenez une idée du style d'écriture du livre


Voici une entrevue sur mon travail humanitaire:



Donc pour résumer

Le livre a environ 84k mots.
J'ai le manuscript édité et publié en français, et d'ici quelques semaines, en espagnol.
J'ai aussi ma propre version en anglais non éditée en cours.
Votre nom sera sur la couverture et à l'intérieur de l'ouvrage.
Un contrat est signé.
J'aime que le travail soit fait jusqu'à l'impression et mise en ligne, donc avec révision de la traduction jusqu'à ce que le manuscript soit fini, et ensuite la vérification de l'épreuve (proofreading) que ma graphiste aura effectuée.
Comment aimeriez-vous travailler: par section ? par chapitre ?
Comment interagirons-nous au niveau des corrections? journalier? avec un dossier partagé en ligne et suivi des changements?
Votre estimation coûts et temps pour toute la durée de la collaboration


ATTENTION
Pour m'envoyer votre échantillon et les réponses
  SVP écrire à    guygiard@hotmail.com
avec ces 3 informations dans le chant du sujet du courriel:

Prénom, Nom
Prix (spécifier si US/UK/Euro/Can)
ÉCHANTILLONS POUR GRINCEMENT

ce qui donne:
(Prénom Nom)&(Prix)&ÉCHANTILLONS POUR GRINCEMENT


et dans le corps le lien vers votre profil du site d'où vous avez pris connaissance de mon offre
(Proz? Traduguide? Translatorbase? Translatorscafe? ou autre?)


Je suis disponible sur facebook/messenger https://www.facebook.com/guygiard1/
et Skype:    guythehumanitarianclown  
pour répondre à vos questions et commentaires



Merci encore, j'ai très, très hâte de vous lire!
Bonne journée

Guy


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